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1 janvier 2011 6 01 /01 /janvier /2011 20:56
Douze objets d'obession (sans compter Ferrier, Seefried, Baker et Sutherland évidemment)
La découverte d'une Zaïde de concert avec Gré Brouwentijn ... qu'on peut écouter intégralement sur youtube.
La noblesse et la splendeur de Crespin dans le répertoire italien.
Ce que la voix de Sena Jurinac peut avoir de parfaitement accrochée au sol sans jamais cesser de regarder haut.
La liquidité inquiétante d'Elena Souliotis qui transfigure Puccini (mais c'est Manon Lescaut, je n'ai pas trop de mal à aimer ce Puccini là.)
 
La perfection modeste d'Edith Mathis.
Le vibratello et le français de Mady Mesplé "une grande artiste mélancolique"
Le secret magnifique d'Amurat.
 

 

La concentration du ton et la froideur claire du timbre de Maria Stader.

 

 

Les couleurs entêtantes et les grâces de phrasé d'Antonietta Stella  

 

 

 

L'ostinato lancinant que met Stich-Randall aux lamentations baroques.  

 

 

 

La coulée de marbre de Tebaldi.

 

 

 

 

 La ligne et le pianissimo de Claire Watson dans Mozart.

 

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commentaires

M
<br /> <br /> Hush… hush, sweet Francesco<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br />
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L
<br /> <br /> J'ai hurlé de rire en lisant les échanges à propos de Mesplé sur FO. Je pense qu'il doit y avoir un élevage virtuel de beaux spécimens près des forums consacrés à la musique.<br /> <br /> <br /> <br />
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L
<br /> <br /> J'écoute ce divin coffret Gala consacré à Marianne Schech. Je persiste : c'est sensationnel. Quelle projection, quel timbre, quel "ballon" dans l'aigu, quel ton imperieux ("et impérial" hu, hu,<br /> hu ...). Nilsson a presque l'air modeste par comparaison en Rezia. C'est curieux comme cette voix, qui fait, parfois, si bourgeoise maternelle en maréchale, peut avoir quelque chose de vraiment<br /> grandiose. Le raptus peut-être ?<br /> <br /> <br /> <br />
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A
<br /> <br /> J'imagine surtout que Mesplé n'est pas trop le genre de personne à envisager de publier des mémoires (il est probable qu'elle a déjà été sollicitée pour cela depuis longtemps) sauf si le propos<br /> dépasse sa seule personne, s'il y a une justification plus utile, comme le parkinson. Je me souviens toujours de l'émission de Claude Maupomé, "Comment l'entendez-vous ?", à elle consacrée, et<br /> qui faisait entendre justement une personnalité assez austère au fond, ombrageuse peut-être, et sans complaisance pour soi. Elle n'avait je crois programmé par elle-même que le lied<br /> Herzgewächse de Schönberg. Maupomé s'était étonnée qu'elle ait choisi pour tel air de concert de Mozart, dont il existait un témoignage par Mesplé, la version de Moser.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Dans Ophélie, il y a en effet une force poétique du chant et de la sonorité dans l'aigu, mais je suis plus touché par les phrases médianes, comme "Des larmes de la nuit etc.", (en plus elle<br /> prononce le E pseudo-muet à la fin, la 13e syllabe de l'alexandrin féminin). C'était pareil dans la valse de Juliette, le plus prenant était dans "Loin de l'hiver morose…" Alors oui, une grande<br /> artiste mélancolique. On pourrait même oser : une vraie romantique 8-)<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br />
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L
<br /> <br /> Notons que l'autobiographie en question (je n'en avais pas entendu parler) semble être orientée :<br /> <br /> <br /> http://www.amazon.fr/Voix-corps-Vivre-maladie-Parkinson/dp/2749912776/ref=sr_1_1?s=books&ie=UTF8&qid=1294001745&sr=1-1<br /> <br /> <br /> Dommage qu'il faille une maladie "médiatique" (pardon pour ce que l'association peut avoir de rude) pour permettre à la chanteuse de parler d'elle.<br /> <br /> <br /> Ce qu'il y a de plus beaux dans cette Ophélie, c'est la poésie qui se dégage du suraigu, je trouve. Vraiment des allègements de ballerine et l'ombre d'un sourire doux dès qu'elle<br /> grimpe un peu.  <br /> <br /> <br /> <br />
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